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APPEL AUX DONS
Pour venir en aide à l’ARTSAKH attaqué et à l’Arménie menacée
La MAJC (Maison Arménienne de la Jeunesse et de la Culture) s’associe à l’initiative de l’ASAF (Action Santé Arménie France) et invite ses membres et sympathisants à soutenir massivement cette collecte de fonds en envoyant des chèques à l’adresse mentionnée plus bas.
Le Conseil d’administration de la MAJC
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Chers amis,
Comme vous le savez, l’heure est grave et la communauté arménienne toute entière se mobilise pour venir en aide à l’ARTSAKH attaqué et à l’Arménie menacée, et en particulier toutes les associations arméniennes marseillaises sont à pied d’oeuvre.
Dans ce contexte d’urgence absolue, et au regard de son expertise spécifique dans le domaine de la santé, l’ASAF a entrepris de prendre en charge l’achat et l’acheminement des médicaments et du matériel médical les plus urgents.
En effet, du fait de sa proximité immédiate avec la frontière du Karabakh, le CCFA de GORIS (géré par l’ASAF) est devenu la première base arrière des opérations de guerre et le centre reçoit depuis dimanche des cars entiers de blessés et de réfugiés; les médecins ont d’ailleurs interrompu leurs consultations (sauf urgences cardiaques) pour accueillir et prendre en charge ces blessés, souvent graves.
Le dr Avédis MATIKIAN est en contact en temps réel avec les hôpitaux de Stepanakert et du Karabakh et ceux du CCFA et dispose de la liste des médicaments et du matériel attendu, liste réactualisée chaque jour.
DÈS AUJOURD’HUI, CES PRODUITS VONT ÊTRE COMMANDÉS ET EXPEDIÉS PAR AVION LE PLUS RAPIDEMENT POSSIBLE
Pour parer au plus pressé, l’ASAF va prendre en charge directement les frais inhérents à cette opération d’urgence et lance dès maintenant un appel à dons pour que chacun puisse participer s’il le désire : chèques libellés à l’ordre de l’ASAF et à adresser à Secrétariat ASAF, 276 av des Caillols 13012 Marseille.
Merci d’indiquer votre adresse mail au dos du chèque, le CERFA sera établi en retour (don défiscalisé à hauteur de 66%).
Nous sommes assurés de votre soutien et de votre entière mobilisation dont nous vous remercions chaleureusement;
Amitiés à tous
Conseil d’Administration de l’ASAF
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105e Anniversaire du génocide des Arméniens :
Mémoire et Combat.
De la folie meurtrière du Sultan Abdul Hamid ll au plan d’extermination scientifiquement conçu, programmé et exécuté par le Comité Jeune Turc Union et Progrès, le monde a assisté silencieusement au 1er génocide de l’ère moderne et porte une lourde responsabilité. Ce crime de lèse humanité parce qu’il n’a pas été condamné par la Communauté des Nations et parce qu’il est resté impuni, a servi d’exemple à d’autres criminels pour ensanglanter un peu plus l’histoire de l’Humanité. La Turquie se terre dans le négationnisme. Elle doit être mise en garde à vue devant l’histoire, mise en examen et jugée. En tout cas, c’est le sens du combat du peuple arménien qui a le souffle long. Le flambeau de la mémoire, porté par les générations montantes, est de plus en plus vivace, car le génocide est devenu leur identité et structure leurs actions. La période exceptionnelle que nous vivons, face au coronavirus, doit renforcer la Communauté.
Garo Hovsépian
Président de la MAJC
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24 avril 2015 : la mémoire fidèle des Arméniens de Marseille
24 avril 1915 : la date fatidique du début des massacres systématiques des Arméniens dans l’empire ottoman à l’agonie. Cent-cinq ans après, la Turquie du dictateur Erdogan continue à nier cet état de fait reconnu par pratiquement toute la communauté internationale. Aujourd’hui Ankara est dans la détresse sur tous les plans : économique, politique et aussi sanitaire avec des autorités qui gèrent la pandémie avec retard et sans cohésion. Pauvre Turquie serait-on tenté d’écrire avec son flot de prisonniers politiques qui ne seront pas amnistiés alors que des places sont vidées dans les prisons pour accueillir les nouveaux comploteurs : la pandémie de Cov 19 a bon dos.
Dans cette période étrange de confinement mondial, la Maison Arménienne de la Jeunesse et de la Culture de Marseille ravive comme à chaque mois d’avril le flambeau de la mémoire. En retrouvant des journaux, des dépêches d’agences de presse, des déclarations de diplomates, nous avons créé en 2015 pour le centenaire du génocide une grande exposition sous le titre : OUI, LE MONDE SAVAIT.
Nous avions salué l’édition de l’ouvrage de Téotig gravant dans le marbre de la mémoire le nom des élites d’Istanbul raflées et passées au fil de l’épée dans la nuit du 24 avril, en prémices des massacres généralisés grâce au travail de l’équipe des éditions Parenthèses. Hormis les dirigeants turcs, obstinés dans leur déni, les citoyens à la pensée libre du monde entier font pression pour qu’Ankara rende une fois pour toutes justice au peuple martyr, singulièrement en Anatolie.
En raison de la situation sanitaire actuelle, la communauté arménienne de Marseille n’ira pas manifester sous les fenêtres du consulat. Il n’empêche : la détermination sera encore plus forte pour transmettre la colère et la mémoire des anciens aux nouvelles générations qui ont le devoir de perpétuer cette page noire de l’histoire du XXème siècle.
Pour sa part la MAJC continuera ses actions culturelles comme elle l’a toujours fait pour perpétuer la mémoire de la tragédie et mettre en lumière les avancées culturelles et politiques de la Cause Arménienne et de la Nouvelle Arménie.
Le Conseil d’administration de la MAJC.
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24 avril 1915, je me souviens du génocide arménien
par Gérard Blua, écrivain et éditorialiste
En 1916, 1,5 millions d’Arméniens sont massacrés. Erdogan continue de nier
C’est le 19 janvier 2007 qu’un journaliste turc d’origine arménienne, Hrant Dink, est assassiné à Istambul, devant le siège de son journal, par un jeune nationaliste qui ne supportait pas que l’on puisse être Turc et mener un combat pour la reconnaissance du génocide arménien. Génocide qui, comme nul ne l’ignore, est une pure invention des Arméniens eux-mêmes. Aghet (la catastrophe) est le nom arménien donné à cette période dramatique de leur Histoire, le mot génocide ayant été inventé bien plus tard, après la Deuxième Guerre mondiale, par la nécessité de définir clairement la Shoah.
La Turquie a toujours été habitée par divers peuples, dont les Arméniens, Chrétiens, pacifistes, absolument pas expansionnistes et présents dans tout l’empire, à l’Est comme à l’Ouest. Ils sont pourtant traités comme des sujets de deuxième classe. En 1895 déjà, deux cent mille Arméniens avaient été massacrés parce qu’ils réclamaient d’être considérés comme des citoyens turcs à part entière. Ces premiers massacres illustraient parfaitement la discrimination qui les frappait de plein fouet au quotidien.
Du point de vue national, le pays est alors dirigé par un triumvirat d’officiers supérieurs appelés « les jeunes Turcs ». Ils agissent comme des dictateurs absolus et raniment et exacerbent le sentiment anti-arménien. Leur devise : la Turquie aux Turcs. Ultranationalistes, ils veulent un empire grand et homogène, calqué sur celui de l’ère ottomane. En 1914, lorsque la Première Guerre mondiale éclate, ils s’allient tout de suite aux Allemands lesquels se moquent éperdument du sort des Arméniens, les estimant liés à la politique interne de la Turquie. Lorsqu’en janvier 1915, l’empire perd 80 000 hommes sur les 100 000 engagés sur le front russe, c’est une grave défaite que les Turcs ne peuvent assumer qu’en accusant immédiatement les soldats arméniens (qui pourtant se sont très loyalement battus) d’avoir pactisé avec les ennemis russes. Ils sont désarmés et 60 000 d’entre eux massacrés.
Les « restes de l’épée »
C’est dans cet état d’esprit que le 24 avril 1915 une rafle estimée à 2500 intellectuels de premier plan marquera le début officiel du génocide arménien. La machine est lancée, rien ne pourra plus désormais l’arrêter. S’enchaîne alors directement la politique dite des expulsions du territoire turc, officiellement ouvertes vers des nouveaux territoires en Syrie. Parallèlement pour pousser chaque Arménien à accepter ces départs, la population turque est montée contre eux, porteurs de tous les péchés anti turcs du monde. C’est le début du grand déplacement pour les femmes et les enfants, les hommes, eux, étant généralement massacrés sur place. La police turque, elle, se ruait sur les Arméniens comme le Vésuve sur Pompéi. Les tortures étaient courantes, première étape avant que les hommes ne soient directement égorgés en masse. Leurs cadavres étaient alors entassés dans les rivières, dès lors nommées « rivières de sang ». Et là on reconnaît ce que sera Daesh bien plus tard. Un responsable turc, écœuré par ce qu’il voyait, avoua qu’il eût été plus humain de tuer les gens plutôt que de les soumettre à des supplices innommables, estimant par ailleurs que les déportations étaient plus cruelles que les massacres eux-mêmes. Autre méthode : celle des précipices. On commence par y jeter les hommes vivants, alors que les femmes et les enfants sont parqués un peu plus loin. Quand on en a fini avec eux, femmes et enfants sont appelés à les rejoindre et précipités à leur tour dans le vide. Aujourd’hui encore on nomme ces lieux « les précipices arméniens ».
Les survivants à tous ces carnages, réunis en colonnes, marchaient vers un nulle part décrit comme un nouveau départ. Nous sommes là fin mai 1915. Plus d’un million de personnes sont ainsi déportées vers les déserts de Syrie et de Mésopotamie. C’est à une marche à pied dramatique qu’ils sont soumis. Un aller sans retour en plein désert. Epuisés et mourants, ils sont d’abord volés et pillés. Et lorsqu’il n’y a plus rien à prendre, on enlève les femmes et les enfants pour les vendre. C’est la faim et la soif qui aura raison des derniers survivants. Ce type de déportations mortelles, systématiquement organisées, a duré une année. Rien ni personne ne devant rester, si ce n’est les reliefs des pillages et de la mort. Le but étant d’éliminer le plus d’individus possible. Le transfert vers les camps de la mort ou vers la mort en plein désert se faisait aussi par train. Les Arméniens étaient entassés dans des wagons à bestiaux qui donnèrent, vingt-cinq ans plus tard des idées aux nazis. Les voies, tout de leur long, voyaient s’amonceler les cadavres. Un témoin de l’époque a dit et écrit qu’il y avait tant de mains coupées d’enfants entre Mossoul et Alep qu’elles auraient bien pu daller la route. Pendant ce temps, l’allié allemand se taisait et couvrait de sa passivité le génocide, l’essentiel étant de garder les Turcs de leur côté, et tant pis pour le sort réservé aux Arméniens. Du 24 avril 1915 à décembre 1916, c’est ainsi 1,5 million d’Arméniens qui seront massacrés de la pire façon qui soit. Ceux qui eurent la chance d’y échapper, entre juin et août 1915, et fuir vers l’Europe occidentale ou les Etats-Unis, furent appelés, métaphore terrible, « les restes de l’épée ».
Désinformation et tromperie
En 1918, ce qu’il reste de l’empire ottoman sortira de la guerre par une défaite des plus sévères et la perte de 80% de son territoire. Ce sera la République d’Atatürk, fermée elle aussi à la reconnaissance du génocide arménien. Génocide et nettoyage ethnique demeurent des infamies toujours pas reconnues par l’état turc. Car la Turquie moderne continue de refuser de toutes les manières possibles le souvenir du génocide. Aujourd’hui, le nationalisme turc exacerbé s’applique à faire oublier les réalités incontournables du début de notre vingtième siècle, au profit d’une histoire officielle. Il y a ainsi ceux qui ont subi le génocide mais doivent demeurer silencieux et ceux qui s’attachent au jour le jour à l’étouffer dans l’oubli. Les Turcs, sans vergogne, continuent de manipuler la mémoire des hommes. Aujourd’hui encore, un musée turc négationniste est ouvert au public et présente une vision mensongère des massacres qui ne sont plus d’Arméniens mais devenus de Turcs. Ainsi peut-on inverser les crimes. Ainsi peut-on mentir au plus haut sommet de l’état. Mais qui aura le courage de se lever et demander l’arrêt de cette imposture ? Notre planète ne serait-elle qu’un terreau pour la désinformation et la tromperie ?
Erdogan, puisqu’il s’agit de lui – qui rêve de se faire couronner nouveau sultan d’un monde ottoman ressuscité –, répète à l’envi que confronté à des preuves, il reconnaîtra le génocide. Pourtant à Berlin, une masse incroyable de documents d’époque, archivés et visibles, donnent à lire ce qui a été écrit à chaud par des journalistes, des militaires, des ambassadeurs, des consuls, des religieux, etc., lesquels décrivent sobrement la barbarie qui se montrait à eux. Ces documents sont à disposition de qui le veut. A fortiori donc du sieur Erdogan. Ce sont des notes qui, pour la plupart, explicitent et décrivent les agissements sauvages des Turcs. Ce sont des archives d’ambassades et consulats qui démontrent par leur seul témoignage la cruauté et la barbarie qui érigeaient des tapis de cadavres comme au sortir d’un abattoir. Le sort tragique des Arméniens était interdit de photographie et de caméra. Les preuves réclamées par Erdogan, il fallait les empêcher d’exister dès le départ ! Mais l’horreur était tellement évidente que des bribes de rapports et de regards sont demeurées à notre disposition pour que ne meure pas, dans les bras de l’Histoire, la vérité sur les victimes arméniennes et leurs bourreaux turcs.
Il est toujours difficile aux Arméniens de Turquie, extrêmement minoritaires on s’en doute, de vivre au jour le jour leur réalité dans un univers qui n’a rien perdu de son hostilité. Il faut savoir qu’en Turquie le mot arménien est resté une insulte car ils ne sont que de vils mécréants refusant de se convertir à la religion musulmane. Mais aujourd’hui, comment accepter que des nations acquises aux droits de l’homme se refusent à défendre de même les droits des Arméniens ? Y aurait-il deux poids et deux mesures, alors que, cent cinq années plus tard, de nombreux pays se refusent toujours à reconnaître le génocide, Turquie en tête, qui en fut pourtant le maître d’œuvre ? Turquie à qui l’Europe a mis en main les clés de la gestion des populations immigrées en route vers l’Eldorado occidental ? Turquie appartenant toujours à l’OTAN et s’appuyant sur cette appartenance pour demander une aide militaire dans sa conquête de nouveaux territoires procédant d’un néo-empire ottoman ? Turquie qui manipule gaiement des pays européens décadents, dont hélas le nôtre ? Mais il est vrai que le mensonge est devenu entre temps, le chapitre essentiel du grand livre de la communication politicienne.
Paru dans Causeur (15 avril 2020)
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LA MAISON ARMENIENNE DE LA JEUNESSE ET DE LA CULTURE
Très affectée par le décès de
PATRICK DEVEDJIAN
exprime sa vive émotion et sa tristesse infinie à son épouse et à sa famille et leur adresse ses condoléances.
La France et la Cause Arménienne ont perdu un grand, généreux et noble serviteur qui a toujours fait honneur à ses engagements et à ses racines.
Article de "la Provence"
Jeudi 27 février 2020
Compte-rendu de l'Anniversaire : Honorer la mémoire des martyres de Bakou
Trente ans. Déjà trente ans. Mais c’est si près de nous et de nos mémoires. C’est en ces termes que Garo Hovsépian, le président de la Maison arménienne de la culture introduisait une soirée exceptionnelle dédiée aux pogroms qui ont endeuillé pendant plus d’un mois l’Azerbaïdjan, lorsque les autorités soviétiques ont laissé libre cours aux sentiments d’arménophobie latente dans la population de Bakou, de Kirovabad ou encore de Soumgaït. C’était il y a seulement trente ans quand Moscou pressentait que les mouvements nationaux dans le Caucase sud étaient porteurs des prémisses du délitement de l’empire. On sait aujourd’hui que Staline avait fait de cette région des états confettis pour mieux dresser les ethnies les unes contre les autres. Arménie et Azerbaïdjan mais aussi Tchétchénie et Ingouchie, etc. Bref diviser pour mieux régner : tous les pouvoirs connaissent la chanson. Ainsi en une semaine de violences terrifiantes, sur les 300 000 Arméniens d’Azerbaïdjan seuls 25 000 devaient survivre à la barbarie. Arrivées tardivement les forces de l’ordre fermèrent les yeux et laisseraient faire pendant trois jours. Rouben Kharazian, le consul de la république d’Arménie à Marseille devait faire un état des lieux à l’aide d’images, de témoignages, de listes de victimes, de cartes, de déclarations de témoins oculaires racontant les scènes de pogroms, aussi violentes que les récits du génocide de 1915 perpétré par les Turcs. Comme si l’histoire bégayait à nouveau pour écrire des pages noires du peuple martyrisé par l’histoire. Pourtant tout le monde s’accorde à dire que les Arméniens ont joué depuis la nuit des temps un rôle positif en Azerbaïdjan tant sur le plan culturel qu’économique. N’est-ce pas Kalouste Gulbenkian qui a inventé le système de vannes pour l’extraction de ce pétrole qui a fait la richesse de Bakou ?
A la suite du consul, une jeune historienne, Taline Papazian, docteure en science politique, maître de conférence à science-Po Paris et chercheuse associée à l’université de Los Angeles, auteure d’un ouvrage intitulé « L ‘Arménie à l’épreuve du feu » faisait une analyse très documentée sur les événements sanglants, leur pourquoi et leur comment, la lucidité du Comité Karabagh qui a compris que politiquement cette enclave représentait ni plus ni moins que le droit à l’existence des Arméniens, que l’URSS, contrairement au discours officiel n’était plus une garantie de sécurité géopolitique face aux exactions de la Turquie. On sait dès lors comment les événements se sont précipités et que les pogroms, la fuite des Arméniens vers le Karabagh et le départ des Azéris ont été l’étincelle qui a mis le feu à l’empire communiste que Gorbatchev s’évertuait à sauver. Trop tard, la volonté des petits peuples à disposer d’eux-mêmes était plus forte que les avions et les chars de Moscou. En une soirée le consul et l’historienne ont ravivé la mémoire des victimes de Bakou. C’était il y a trente ans seulement. Grâces leur soient rendues.
J. K.
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